Le café peut lui aussi être une boisson d'excellence. Mais qu'en est-il dans les restaurants et bars aujourd'hui ?
"Il est trop fort, il me donne le palpitant, il est trop noir…"
Bien qu’il soit encore marginal de savourer un excellent café au restaurant, les associations entre restaurateurs et torréfacteurs sont de plus en plus communes dans les établissements contemporains et commencent doucement à redonner vie au café artisanal.
Pour certains restaurateurs qui sont en recherche d’une harmonie sur l’ensemble du repas, la qualité du produit, la transparence doit arriver jusqu’au café. À se fier aux dires de certains restaurateurs, les fins palais peuvent donc compter sur une conscience accrue des chefs contemporains pour rendre au café la place qui lui revient.
Et pour les clients, quoi de plus appréciable que de déguster un café de grande qualité après de délicieux mets et un bon vin ? Ne serait-ce pas finalement une évidence ?
Il me semble que cette option qualitative ne doit justement plus être une option.
Alors mes amis restaurateurs et hôteliers, ne serait-ce pas le moment idéal de faire ou refaire découvrir à vos clients le goût du café artisanal ?
Surtout, pour avoir interrogé des dizaines et dizaines de personnes, le constat reste souvent le même : nous n’aimons pas le café que l’on nous sert, ce que nous aimons c’est la convivialité et les odeurs. La plupart du temps, les retours sont les mêmes : « il est trop fort, il me donne le palpitant, il est trop noir… ».
Nous savons bien que les industriels ont inondé les professionnels avec leurs locations ou prêts de cafetières, ainsi que les tasses, parfois les tables, parasols et j’en passe. Ils sont forts nos industriels. Je ne vous parle pas de leurs contrats qui sont également bien ficelés pour que le professionnel reste attaché.
Si nous ne sommes pas là pour faire un procès aux industriels, réfléchissons simplement à la manière de ramener le café artisanal sur nos tables et de redonner le vrai goût du café à notre palais.
Il faut rendre à César ce qui appartient à César !
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